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Patrice GARANDE : « On a manqué d’efficacité. On a réussi une bonne entame de match et on a dominé largement la première mi-temps. Mais on a fait trop de mauvais choix et on n’a pas été bons dans l’expression collective à l’approche du but. Je n’ai pas retrouvé un état d’esprit avec une recherche d’efficacité maximum sur le plan offensif. Sur la seconde mi-temps, on a continué, on a encore eu pas mal d’occasions, mais on n’a toujours pas effectué les bons choix.
J’ai vu des choses qui ne m’ont pas plu dans les relations entre mes joueurs offensifs, sur le terrain. Pas un joueur ne pourra être le sauveur tout seul. J’avais sept attaquants (ou milieu offensifs excentrés), dont quatre sur le banc au départ. S’ils se mettent à penser qu’ils sont en concurrence, on ne s’en sortira pas. Les entrants (Nangis, Koïta, Privat) ont multiplié les mauvais choix techniques. Il va falloir qu’on remette tranquillement tout cela à plat.
On est engagés dans un sprint pour jouer le maintien. On sait qu’il va falloir lutter jusqu’au bout. Je ne sautais pas au plafond quand on gagnait, je ne vais pas m’affoler maintenant. La trêve internationale tombe bien. Mes joueurs ont besoin de récupérer physiquement et surtout psychologiquement, car comme je l’avais dit, c’est très usant de batailler ainsi pour revenir de très loin. On était morts à Noël (dernier à cinq points du 17e) , on a su ressusciter, maintenant, il ne faut surtout pas gâcher... »

Albert CARTIER (entraineur de Metz) : : « On a réussi une bonne seconde période. Après une première période où on a eu du mal à ressortir le ballon, le match a ensuite été équilibré, on s’est créé des occasions, Caen aussi, mais c’était intéressant. C’est le genre de performance qu’on aurait dû réussir plus souvent à l’extérieur. C’était dans la veine de ce qu’on avait proposé à Nantes (0-0), Reims (0-0), ou Rennes (0-1). On a bien défendu, contre une équipe conquérante et enthousiaste. L’écart avec le 17e (onze points, Lorient) qui se creuse ? On ne doit pas regarder les autres mais nous-mêmes et continuer à essayer de faire ce qu’il faut pour gagner un match. On doit encore défendre chaque centimètre carré de terrain, tout en étant plus réaliste offensivement. Le fait que mon équipe reste présente mentalement et toujours déterminée malgré les difficultés, est bien sûr une satisfaction et une bonne base de travail. »