Par coachsportif
[Source: LeMalherbiste.fr]
Rothen étant blessé, Faycal Fajr le remplaçait poste pour poste mais Garande décidait de faire confiance aux joueurs battus lors des 3 derniers matches. C'est bien Fajr, le "mal aimé", qui allait débloquer la situation dès le début de la partie en délivrant un caviar à Duhamel après une bonne accélération sur l'aile gauche.
(0-1, 4ème)
Caen maitrise son sujet et les espaces laissés par son adversaire. Fajr s'effacera un petit peu plus tard intelligemment pour Duhamel qui double la mise d'une lourde frappe du pied gauche.
(0-2, 38ème)
Réaliste, sûre de lui et de son potentiel, Caen regagne les vestiaires avec une avance confortable de 2 buts et n'est même pas loin du tout d'enfoncer le clou juste après la pause par ce diable de Duhamel qui rate la cible pour quelques malheureux centimètres. (49ème)
Malherbe semblant nettement meilleur que l'équipe d'Arles Avignon, nous avons tout un chacun la faiblesse de penser que Caen se dirige vers une victoire tranquille et la fin d'une malheureuse série. Mais c'est mal se souvenir de Dumas de penser que notre adversaire du soir rendrait les armes prématurément.
Sans être extraordinaires dans le jeu mais faisant preuve d'un courage et d'une mentalité de battant, Arles va marquer 3 buts en 14 minutes et nous plonger dans un marasme dont on se demande quand on en sortira.
A la suite tout d'abord d'un coup franc rapidement joué, l'avant centre et inusable Dalé gagne son duel avec Agouazi puis frappe à ras de terre en plein centre du but, Perquis qui voit le cuir lui passer sous la poitrine est battu.
(1-2, 59ème)
On a à peine le temps de reprendre ses esprits que ce même Dalé, marqué par Saad et Wagué, est à la réception d'un centre et à la conclusion d'une action largement téléphonée pour remettre les compteurs à égalité !
(2-2, 63ème)
Dans la continuité, Abdelhamid sautera plus haut que les 3 défenseurs normands à côté desquels il se trouve pour reprendre le cuir frappé depuis le poteau de corner. Bien que le ballon manque de vitesse et soit légèrement topé, Perquis est sur la trajectoire mais se troue littéralement et Arles prend un avantage qui sera définitif.
(3-2, 71ème)
Loin de nous lamenter, il paraît évident que Caen s'est sabordé contre un adversaire plus qu'à sa portée. Nous ne sommes pas entraineur de football et n'avons sans doute une approche rudimentaire et abrupte des choses, mais on est en droit de penser que la place de titulaire de certains joueurs de l'équipe est à remettre en question.
Nous ne sommes pas les seuls à penser qu'il est anormal que chaque occasion de l'adversaire fasse but puisqu'un membre du staff dont on taira le nom disait au coup de sifflet final : "si on doit marquer 4 fois à chaque match pour gagner, ce sera compliqué".
Bien qu'on soit de bons supporters et qu'on fasse de ce fait confiance à la cellule de recrutement, on est malheureusement en droit de penser que le départ de Jérémy Sorbon pour Guinguamp n'a pas été compensé, tout comme celui de Raphaël Guerreiro pour Lorient.
Après un début de saison tonitruant ponctué par 4 victoires consécutives, Caen est plongé dans la crise et reste désormais sur 4 revers de suite et pas moins de 10 buts encaissés.
Duhamel, notre buteur maison, étant blessé, Caen devra faire sans et battre
coûte que coûte Niort. Ce match à d'Ornano étant selon les dires de tous le premier tournant de la saison, il est certain qu'une contre performance serait plus que mal vue, elle ferait tomber des têtes.